Dans une société bruyante aux connections obligatoires, Maurice Maeterlinck (1862-1949) invite à retrouver les vertus du silence. La première moitié du XXe siècle permet à Maeterlinck d'entrevoir la plupart des désastres de notre époque. Mais c'est un autre monde qu'il nous offre. Des réflexions sur le temps, la vie de l'esprit et celle de la matière côtoient des travaux sur la vie animale, celle des insectes en particulier, qui aide à envisager, par contraste, celle de l'homme. Les essais rassemblés ici sont extraits des premiers et des derniers recueils du dernier grand humaniste de notre temps et nous restituent le parcours d'une pensée en quête de sagesse.