Le soldat et le gramophone
« Il y a quelque chose d'intime et de beau à écrire pour la scène. Cela s'inscrit dans l'acte de transformation - quand vos idées, vos pensées vont être " dites " (dansées, chantées) par d'autres. Cela devient d'autant plus intime et fascinant quand ces idées et ces pensées ont une forte origine autobiographique, ce qui est le cas dans " Le Soldat " »
Sa(...)a Stani(...)i(...)
On se souvient du Soldat et le gramophone, premier roman mettant en scène le jeune Aleksandar dans une Yougoslavie bousculée par la guerre, traduit dans une trentaine de langues et qui fut un succès mondial.
Sa(...)a Stani(...)i(...) revient avec une pièce de théâtre. Reprenant le texte, il reconstruit une autre logique : celle de l'instant théâtral. Le roman, composé en cercles concentriques, menait le lecteur du drame privé au drame collectif. Des destins individuels s'entrelaçaient pour construire une fresque aux multiples facettes. Dans la pièce tirée de ce roman, Sa(...)a Stani(...)i(...) recompose une chronologie linéaire, et permet à la densité du roman de s'incarner à travers les différents personnages haut en couleur.