Avec des personnages touchants et un style remarquable, ce roman est un cri contre la violence de la guerre et de l’exil. Deux cousins liés par une enfance commune pris dans un épisode de la guerre des Balkans. Deux perspectives nouées par le fil rouge de l’amitié :
Zoltán, son enfance tragique, ses rêves naïfs et sa passion pour son jardin, sa confrontation avec la réalité brutale de la guerre à laquelle il n’est pas préparé, la maltraitance de la part de ses camarades.
Hanna, qui a émigré en Suisse, et qui, abrutie par les tranquillisants, entreprend un voyage de retour vers une Yougoslavie qui n’existe plus.
Avec une langue subtile, mélodique et poétique, Melinda Nadj Abonji raconte la douce résistance de l’imaginaire face aux limites d’un système qui voudrait imposer l’ordre, l’obéissance et la soumission.