Le soleil sur ma tête
Dans un Rio de Janeiro miné par la fracture sociale, les habitants des favelas vivent leurs vies d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes au milieu des narcotrafiquants et de la violence policière. Les bains de mer, l'extase de la drogue, la camaraderie
et le rire, surtout, viennent adoucir une existence difficile, où la pauvreté quotidienne force ces jeunes gens à trouver par tous
les moyens une échappatoire.
Avec humour et grâce, sans complaisance aucune, Geovani Martins décrit ici la réalité à la fois belle et terrible des favelas.
Ces treize nouvelles au rythme haletant, où l'on sent planer à chaque page une menace sourde, nous dépeignent une société
sombre, parfois chaotique, souvent violente, où l'individu ploie sous le poids du réel, mais parvient, malgré tout, à s'en sortir.
Plongeant le lecteur au coeur d'une des villes les plus inégalitaires au monde pour nous en montrer la face cachée, loin des
clichés de la carte postale, ce jeune auteur brésilien manie les mots avec jubilation et nous dévoile de l'intérieur un univers
méconnu, mystérieux et déconcertant.