Le Spectre d'Alexandre Wolf est avant tout un roman diablement et doublement... romanesque ! [...] Quelque chose de très russe et pourtant universel. Philosophie Magazine
Le narrateur, Russe émigré à Paris, révèle le secret qui consume son existence. Son adolescence fut profondément marquée par la révolution de 1917. À seize ans, alors qu'il combattait les bolchéviques aux côtés des blancs, il a tué un homme. Le souvenir de cet acte, si anodin en temps de conflit, le hante.
Un jour, dans un recueil de nouvelles anglaises, il lit cet épisode conté du point de vue de sa victime. Dès lors, son spectre ressurgit derrière toutes ses rencontres dans le Paris nocturne et interlope qu'il arpente. Celui qu'il a vu mourir serait-il vivant ? Par quel hasard improbable son meurtre peut-il ne pas avoir eu lieu ? Sa rencontre avec Elena, une mystérieuse compatriote, dont il tombe éperdument amoureux, lui fournira peut-être le fin mot de l'énigme...
Le Spectre d'Alexandre Wolf entremêle miraculeusement fantastique, métaphysique et roman noir. On pense à Dostoïevski ou à Pouchkine, mais aussi à Camus. Publié à l'origine dans une revue new yorkaise, traduit en français au début des années 50, il tomba dans l'oubli... Avant d'être enfin redécouvert.