Le syndrome de l'oignon
Lorsque la tête de Xavier heurte la murette en pierre, la vie de Laetitia et de leurs filles, 3 ans et 7 ans, basculent.
La jeune maman qui ne voulait pas être mère, trop malaimée par la sienne, se retrouve face au gouffre d'une vie à reconstruire sans son architecte. Son credo dorénavant : montrer à Éliette et Faustine que la vie est belle même si elle est dure. Coûte que coûte. Elle entame une psychothérapie.
Au fur et à mesure de ces plongées en elle-même, elle décortique ses émotions et ses sensations physiques. Peu à peu, elle se départit des couches d'elle-même vainement protectrices, comme on pèle un oignon pour en trouver le coeur. Elle démissionne en claquant la porte au nez de son tyran de patron, remporte sa première grande victoire sur elle-même en portant un short en cours de sport malgré ses rondeurs, avoue son trouble face au prof de tennis, assume ses conquêtes d'un soir dégotées sur les applis de rencontres avec plus ou moins de succès...
À 39 ans, Laetitia accepte qu'elle n'aura plus jamais son amoureux avec elle, mais qu'elle peut être heureuse, un jour.