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L’œuvre de Manès Sperber est de celles où se retrouve, dans toute sa complexité, le thème obsessionnel de ces quarante dernières années : le sens et le destin du socialisme révolutionnaire. Cette œuvre a la forme, la courbe d’un destin personnel ; mais elle est aussi une perpétuelle mise en question des idéologies et des hiérarchies selon lesquelles nous vivons. Après sa trilogie romanesque — Et le buisson devint cendre (1949), Plus profond que l’abîme (1950), La baie perdue (1953), Manès Sperber réunit aujourd’hui dans Le talon d’Achille une série d’essais qui ont pour sujet majeur la définition d’un humanisme qui permette à l’homme « de vivre en dehors de l’absolu et contre lui ». Homme de gauche, il étudie dans l’essai Positions les effets économiques et sociaux qui ont déterminé l’échec du schéma marxiste. Fidèle à la méthode, — mais non au dogme, — du matérialisme historique, il oppose celui-ci aux idéologues pseudomarxistes qui se soumettent aux fictions d’une publicité tyrannique et jugent les régimes d’après leurs propagandes, constitutions et drapeaux : « Il est temps que le mot idéologie reprenne le sens péjoratif que le marxisme lui donnait jadis, et que ceux-ci se taisent qui interprètent les faits sans les connaître, comme les eunuques enseigneraient l’art d’aimer. » Appliquant, dans La conception policière de l’Histoire, la même méthode, il éclaire le processus par lequel la légende de la trahison devient inéluctablement le contenu impératif de l’idéologie totalitaire et la pratique quotidienne du régime qui s’en réclame. Psychologue, l’auteur analyse la haine totale. Il conclut : « Pour lutter contre cette haine en tant que phénomène social, il faut s’engager dans le combat contre toutes les impostures, religieuses, sociales et nationales qu’une époque fait surgir chaque fois qu’elle hésite à faire face à ses vrais problèmes. » Dans Misère de la psychologie comme dans Les fausses situations et dans le dernier essai — Le public et son âme — il dresse le bilan des mythologies caractéristiques de notre époque. « De toutes les victimes, celles de la séduction sont les seules à se sentir victorieuses. »