Face à la crise financière actuelle, les banquiers et les gouvernements
occidentaux voient dans la finance islamique une solution
pour l'éviter ou mieux y résister. Le journal du Vatican, Osservatore
Romano, préconise la finance islamique et demande aux banques de
suivre les règles de la banque islamique et d'utiliser les instruments
financiers islamiques. Le gouvernement français a l'intention de
faire de Paris la capitale de la finance islamique et attend que les
premières banques islamiques sans intérêts ouvrent leurs branches
incessamment sous peu.
L'une des particularités de la banque et de la finance islamiques
est l'absence de taux d'intérêt. Le taux d'intérêt est la clé de voûte
du système financier classique. Mais il est qualifié de Riba (usure)
en Islam et donc prohibé par le Coran. Ce livre explique les théories
de l'intérêt en économie et dans différentes religions et les alternatives
proposées par l'islam.