Le Temps retrouvé est le septième et dernier tome de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, publié en 1927 à titre posthume. L’œuvre s’ouvre sur le séjour du narrateur chez Gilberte de Saint-Loup à Tansonville. Une lecture d’un passage inédit du journal des Goncourt entraîne le narrateur dans des réflexions sur l'art et la littérature, d'où il conclut qu'en se demandant si tous les gens que nous regrettons de ne pas avoir connus parce que Balzac les peignait dans ses livres [...] ne m'eussent pas paru d'insignifiantes personnes, soit par une infirmité de ma nature, soit qu'elles ne dussent leur prestige qu'à une magie illusoire de la littérature. L'action se poursuit ensuite à Paris, en 1916.