« Voilà, ça s’est passé comme ça. La mort du Général. Et c’est moi qui étais derrière la mitrailleuse. Un grand coup, vraiment. Pourquoi on l’a fait ? Je dirais parce qu’on s’ennuyait. » Dans Le Train de la réalité, Roland C. Wagner poursuit l’expérience littéraire et sociopolitique de Rêves de Gloire. Il nous donne à entendre, là encore, ces gens qui montent dans le « train de l’Histoire » et la font... ou croient la faire. Des textes plus expérimentaux, plus violents, plus provocateurs. Des personnages qui affirment tour à tour avoir tué le général de Gaulle... et un philosophe ventre-mou, un espion à la solde de l’URSS libraire à Marseille, une terroriste, un Algérois amateur de rock yougoslave, un barjot, un rockeur.