Les ouvrages sur le travail ne manquent pas.
Celui-là ne ressemble toutefois à aucun autre.
En une centaine de pages denses, mais claires,
il se propose de traiter cet objet aux mille visages
dans ses multiples dimensions en se déjouant des
frontières disciplinaires. Ce n'est pas pour autant
une compilation académique car il est soutenu par
une thèse forte : le travail doit être pensé comme
une activité à vocation productive. En conséquence,
on ne peut comprendre les mutations actuelles de la
société salariale sans s'attacher aux transformations
de l'activité productive elle-même, qu'elle fasse, ou
non, l'objet d'un échange marchand.
Par son caractère didactique, cet ouvrage constitue
un outil précieux pour les étudiants de toutes les
disciplines qui se trouvent confrontés à la notion
de travail : économistes, historiens, philosophes,
politistes, psychologues, sociologues. Mais il s'agit
aussi d'un essai dont le point de vue peut intéresser,
outre les chercheurs, les professionnels et les
citoyens qui veulent mieux comprendre une notion
qui se trouve au coeur des débats sociaux depuis
plusieurs siècles.