« Si votre travail est fou et qu’il vous met en souffrance... Bonne nouvelle, vous êtes saine ! »
Voilà ce qu'a répliqué un jour Maxime Bellego à une patiente épuisée et culpabilisée de ne plus pouvoir suivre le rythme de son emploi, devenu complètement désorganisé. Car il se trouve que lorsque le travail est malade, il contamine et fait souffrir le travailleur.
Comment le travail est-il devenu aussi tendu ? Le rythme effréné, la connexion continue, les turnover désorganisants, la perte du sens, les conflits de valeur... tandis qu’est apparu dans le même temps l’impératif du bonheur au travail. Paradoxal, non ?
À travers leurs récits en consultation psychologique ou auprès de la médecine du travail, il semblerait que les individus témoignent d’une incapacité grandissante à s’adapter. À qui apporter son aide ? Au patient qui souffre du travail ou au travail en souffrance ?
Il est temps de poser un diagnostic sur la santé mentale du travail, sur ses dérives et ses pathologies, afin d’en proposer une réflexion et une solution thérapeutique. Le travail a tellement de vertus à partager lorsqu’il se sent bien !