Pas question de s'en prendre aux seuls cons. Il y en a trop. Il vaut mieux débusquer la connerie, qui s'est insinuée partout. Dans l'enseignement, la justice, la santé, l'économie, la politique, la religion, la guerre, la presse et l'écologie. La connerie n'est pas seulement l'oeuvre des cons. La plus tenace est celle qui vient de la masse elle-même. Mais quand les experts s'en mêlent, elle atteint des sommets.
Lorsqu'on veut freiner l'immigration, l'Europe nous oblige à faire un pont d'or aux clandestins. Lorsqu'on veut expulser les indésirables, la justice l'interdit. Lorsqu'on veut plus de médecins français, le ministère de la Santé fait appel aux étrangers. Lorsqu'on veut un enseignement public performant, les syndicats font débarquer les cancres dans les universités. Lorsqu'on veut une presse objective, les réseaux sociaux deviennent la référence. Et lorsqu'on veut la paix, la solution c'est la guerre. Alors, la connerie triomphe et devient « fait de société ».
En neuf chapitres et une conclusion, l'auteur, non sans humour, scrute la connerie, la dénonce et nous met en garde. Sans trop d'illusions.