L'urgence n'est pas seulement climatique, nous disent les auteurs de cet ouvrage : elle est aussi économique. Les périls écologiques obligent à refonder notre économie, dominée par le capitalisme financier.
Économistes et écologistes, François Gibert et Claude Simon dessinent une ligne de crête entre deux écueils, l'immobilisme et le dirigisme. « Ni angélisme, ni utopie », proclament-ils.
Ils en appellent à une économie de marché régulée, où l'accumulation comme la sphère financière sont bridées. Où ce qui doit primer, ce sont les « communs », ces biens non marchands qui font société. Ils proposent de vraies ruptures afin de soumettre la création et la répartition des richesses à un impératif vital : la préservation du climat et de la biodiversité.