L'écologie de la libération est une critique radicale de la pensée dominante en matière de défense de l'environnement. Il s'agit d'un essai qui exprime la nécessité de comprendre pourquoi cette pensée a atteint la médiocrité à laquelle le public est désormais habitué et pourquoi elle nous conduit jour après jour plus près du désastre. Comme ces questions sont déjà anciennes, le début de l'ouvrage est consacré à une brève histoire de l'écologie scientifique et des problèmes éthiques soulevés par les rapports des êtres humains à leur environnement. Un chapitre est ensuite consacré au débat sur la question cruciale des limites à l'exploitation des ressources naturelles.
Les altérations des équilibres écologiques ont fait réagir des « spécialistes » médiatisés : politiciens, journalistes, animateurs de télévision, écrivains, vedettes de cinéma... Il apparaît que les solutions préconisées sont le plus souvent porteuses d'illusions ruineuses. C'est notamment le cas de « l'écologie des petits gestes pour la planète », catalogue hétéroclite de pseudo-solutions, toutes porteuses de l'idée selon laquelle nous serions tous coupables des dégradations majeures des équilibres environnementaux et de la beauté du monde.
Le « changement climatique » a suscité des critiques étrangement violentes à l'égard des « climatosceptiques ». Le point est donc fait sur la question climatique, sur les origines de la climatologie et sur les débats actuels que suscite cette discipline.
Plus généralement, l'auteur de cet essai s'interroge sur le libéralisme en économie, considérant que ses effets pourraient être mortels pour notre planète. Ce qui pose la question philosophique essentielle d'un rapport entre le souci écologique de l'environnement et la libération humaine.