Les écolosceptiques suivent une mode politique utilisée pour marquer la société : derrière l'expression " développement durable " se cache l'inertie et le refus d'agir, attitude parfaitement irresponsable à terme. Ils jouent l'avenir de la biodiversité, d'une vie supportable et même de la planète.
Au nom de la protection du paysage, des associations formées de propriétaires de châteaux, de manoirs, de demeures historiques ou de résidences secondaires partent en guerre contre les éoliennes qui abîment " leur " paysage, mais ne déploient pas les mêmes efforts contre les centrales nucléaires, les lignes à haute tension ou l'urbanisme commercial qui défigure les abords des villes.
Les écolosceptiques comme les climatosceptiques s'acharnent, utilisant les réseaux les plus puissants et maîtrisant parfaitement l'outil internet, à décrédibiliser les écologistes et à dénoncer leur " catastrophisme " auprès des ministres et des parlementaires
D'un ton résolument polémique, l'auteur pointe du doigt avec un humour mâtiné d'ironie ces conservateurs vêtus des oripeaux de la science, voire du capitalisme. Il dénonce les adversaires du principe de précaution environnemental, qui paralyserait, paraît-il, le progrès technique et scientifique. Il accuse enfin certains milieux économiques et grandes institutions d'utiliser leurs appuis pour relayer leurs arguments fallacieux.