Une poëte français du dernier siècle, dont le nom de second ordre ne me revient pas à la mémoire, a écrit ces deux vers formidables :
Fortune, sort, destin, ce sont là de vains mots ;
Le bonheur suit le sage et le malheur les sots.
A coup sûr, ce poëte avait un gîte assuré, un dîner prêt et du linge. Son terrible axiôme est vrai pour l’habileté qui compte, pour le calcul qui produit, pour la sagesse qui épargne. Mais l’artiste, livré à son génie, songe-t-il bien aux choses matérielles ?
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.