L'embrasement des siècles
La tête
Un magma de lave de débris de métal et d'étoiles fracassées
Le bruit sourd de la terre qui bat sous la tempe
La terreur dans les yeux qui couve comme un feu
Le ventre
Qui s'ignore
Et le sang du mois qui persiste
Sang de vie refusant de capituler
Les genoux pliés
Le sommeil de bête à l'affût
Le froid
Le bruit du vent de la rivière des nerfs malades
Nuits sanglières sans douceur
Une planche de bois pour séparer l'herbe mouillée de mon corps
Recroquevillée sur ma douleur
J'attends