C’est le plus long roman, d’aventures et d’anticipation, — et l’un des meilleurs — qu’ait publié José Moselli : il paraît dans l’hebdomadaire l’Intrépide, entre 1932 et 1935, sur 129 numéros.
M. Bour-Lollay, dit le baron Mektoub, yachtman, son matelot Scournec et son invité le géomètre Christian Nordard se trouvent, bien malgré eux, entraînés dans une succession d’événements inouïs. Ils sont enlevés en pleine mer et emprisonnés à bord d’un yacht où un mystérieux docteur, tout juste évadé du bagne de Dartmoor, se livre à une mystérieuse et cruelle expérience à leurs dépens...
C’est le point de départ de tragiques aventures qui les amènent, au fil des rebondissements, au cœur de l’Océan Pacifique où des pirates, dirigés par un mystérieux, invisible et cruel Empereur du Pacifique, utilisent un gaz mortel — le gaz bleu —, à l’aide duquel, ils aveuglent puis asphyxient les équipages des navires qu’ils pillent et qu’ils coulent, pour asseoir leur pouvoir... La confrontation entre les deux rescapés et les séides de l’Empereur du Pacifique prend un tour de plus en plus dramatique. Et où l’on voit Scournec, le matelot breton, se révéler un intrépide et obstiné meneur d’hommes et le baron Mektoub faire preuve d’un éternel optimisme !
José Moselli (1882-1941), né à Paris, engagé comme mousse à 13 ans, il embrasse à la suite une carrière d’officier de marine. Il démissionne en 1909 pour devenir écrivain. La majeure partie de son abondante production littéraire (romans d’aventures, policier, de science-fiction) paraîtra sous forme de feuilletons dans les revues Sciences et voyages, L’Épatant, L’Intrépide, etc.
L’Empereur du Pacifique n’avait jamais paru en livre jusqu’alors. En voici une première édition en deux tomes et qui conserve les illustrations de P. Roig de l’édition originale de L’Intrépide.