L'endroit et l'envers
À l'instar de Gaston Miron (L'Homme rapaillé) et de Frantz Fanon (Peau noire, masques blancs), Lise Gaboury-Diallo porte un regard critique sur notre monde contemporain. Dans ses textes candides, elle capte le visage changeant d'une intimité singulière telle qu'elle s'inscrit dans une réalité plurielle, en constante évolution. En s'inspirant du néologisme « métisserand » que propose René Depestre quand il se décrit, Lise Gaboury-Diallo tisse sa poésie et crée une toile humaine où identité et altérité composent la trame et la chaîne principales. Suite à ses propres migrances au Mali et au Sénégal, elle offre une vision kaléidoscopique qui met à nu toute la complexité des multiples rapports existants entre soi et autrui dans L'endroit et l'envers.