Si le masculin ancré dans le complexe de castration est d'une
lecture aisée, le féminin reste plus difficile à cerner : un épais
mystère entoure les lieux de la créativité de la femme qu'elle
soit mère, muse ou artiste.
De fait, le trajet du devenir femme, après des détours violents
et imprévus par le masculin, apparaît comme celui d'une
réconciliation possible avec le féminin, une réconciliation
qui, même à titre précaire, n'est pas toujours réalisée.