Nadia n'a jamais connu son père. À dix-sept ans, elle apprend qu'il avait été abattu lors de l'attaque d'une banque. Nâzim, comme une frange de la jeunesse révoltée des années 1980, s'était fourvoyé dans un groupuscule violent.
Bouleversée, Nadia tente alors de renouer les fils de son histoire, entre Strasbourg où elle a grandi et Istanbul où s'est réfugiée une ancienne complice de son père...
Perdue, elle trouve un peu d'apaisement dans le hang, un instrument de musique dont elle joue bientôt dans les rues, en Alsace et dans la métropole turque. Y trouvera-t-elle de quoi combler l'absence ?
Avec ce roman sur l'engagement, l'exil, la violence et la rédemption, Michel Serfati nous offre aussi le récit sensible d'une quête des origines.