Victoria Benedictsson et Frida Stéenhoff, dramaturges suédoises de la « percée moderne », ont utilisé des personnages de femmes artistes dans leurs pièces Den Bergtagna (L'Ensorcelée, 1888) et Lejonets Unge (La Lioncelle, 1896). La femme artiste est ici un prétexte pour évoquer les moeurs du temps, et en particulier la question de l'amour libre, d'une façon extrêmement conservatrice, pour Benedictsson, et très moderne, pour Stéenhoff, pionnière du droit des femmes en Suède. Le présent volume réunit les traductions inédites en français de ces deux pièces, accompagnées, dans le cas de Benedictsson, des traductions des différentes versions du texte et des fragments retrouvés dans les archives.