René Hans défend la thèse libérale: c'est le corset tissé par l'État qui étouffe la France, tue ses petites entreprises. Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, les PME souffrent avant tout du niveau démesuré des prélèvements sociaux et fiscaux. Plombées par ces charges financières, elles ont aussi encaissé ces dernières années un nouveau coup dur: les 35 heures.
La situation est alarmante, estime l'auteur, elle est révoltante aussi. Car pendant ce temps, l'État vit au-dessus de ses moyens. Les services publics échappent à toute remise en cause, à toute analyse de leur coût, de leur efficacité ou de leur performance. Qui paie le prix de cette situation délétère? Les salariés, les contribuables (entreprises ou particuliers). Et les délocalisations, considérées comme le mal économique de ce début de siècle, ont bon dos. On confond la fièvre - le symptôme - et sa cause.
Ce monde ubuesque décrit par l'auteur a aussi ses agents zélés, ses petits fantassins: les agents du fisc.