« De pirouette en pirouette, notre artiste du mot semble aussi inépuisable qu'un dictionnaire. Et c'est ainsi que le Petit Robert est grand ! Qu'il parle d'amour - le plus beau mot du monde ? - ou des girouettes - pour lesquelles il réclame notre indulgence -, qu'il s'exaspère avec ironie de la lenteur des choses, ou qu'il grince sur la couleur noire de Daech, Robert Solé nous surprend toujours autant qu'il nous apprend. Et c'est cette érudition pateline, cette manière de ne pas y toucher, de jeter des mots en l'air comme des balles de jongleur, qui nous font enfin comprendre à qui nous avons à faire. Si notre homme est un journaliste patenté, un écrivain né pour conter, il est peut-être, d'abord et avant tout, un magicien. »
Éric Fottorino,
Directeur de l'hebdomadaire Le 1