« J’ai officiellement vingt-sept ans
et il me reste trente jours à vivre. Grand max. »
Léa en est persuadée. Elle est la prochaine victime de la malédiction familiale qui a déjà emporté « accidentellement » sa mère, sa grand-mère et son arrière-grand-mère. Le sort a frappé curieusement peu après leur vingt-septième anniversaire. Léa parvient même à voir la mort rôder et lui prête les traits d’une célèbre chanteuse vêtue d’une longue robe noire. Entre résignation et rébellion, Léa hésite.
Lorsque sa maison prend feu – coïncidence ? – Léa accepte à contre-cœur d’être hébergée chez Gina, sa grand-mère paternelle aux allures hippies et passablement déjantée. Tout l’opposé de la Léa trouillarde et prisonnière de sa vie. Et pourtant, cette cohabitation rocambolesque pourrait bien amener la jeune femme à révéler sa véritable nature et à choisir son camp entre la peur de mourir et celle de vivre vraiment.
Marilyse Trécourt signe ici un roman inspirant et drôlement positif. Car, malgré cette affreuse malédiction – mais ne va-t-on pas tous mourir un jour ? – l’autrice nous donne l’envie de libérer la Dancing Queen qui sommeille en nous.