Forest - Jardin du roi - Casernes - Josaphat - Parc royal - Woluwe
Au début du règne lit- Léopold II, deux défis urgents se posent à Bruxelles pour maîtriser sa croissance : planifier et structurer l'extension des faubourgs et assainir les quartiers centraux, victimes de leur urbanisation anarchique. Et le monarque, soucieux de la qualité de vie de ses concitoyens et du prestige de la nation, d'ajouter :
Il faut à une grande cité de l'air et de l'espace. Il faut (...) chercher à embellir le centre du Gouvernement et à en augmenter les agréments et les plaisirs. (...) Partout, l'embellissement des villes marche de pair avec l'accroissement du bien-être public. Cet accroissement, si considérable depuis trente ans, nous impose l'agréable devoir de traiter largement et complètement la question.
Toute sa philosophie du développement des villes est résumée dans cette phrase qu'il prononce au Sénat à l'occasion de sa majorité, le 27 mars 1856. Et, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'y est attelé comme personne : monuments civils, parcs et squares, larges avenues arborées, tout ce que Bruxelles compte de grands espaces et de belles perspectives lui en est en partie redevable.
Les grands aménagements réalisés sous son règne font la trame de ce livre : boulevards de Grande Ceinture, grands parcs, avenue de Tervuren et musée du Congo, arcades et palais du Cinquantenaire, agrandissements des résidences royales, Mont des Arts, etc.