La deuxième moitié du XXe siècle a vu
l'explosion du répertoire lyrique. Il y
a un demi-siècle, celui-ci comprenait
une cinquantaine d'ouvrages composés
entre 1750 et 1950. On ne regardait
guère plus loin qu'Orphée et Eurydice
de Gluck (1762), on espérait toujours
un successeur à Richard Strauss, mort
en 1949. Imaginez : un tiers des titres
parmi ceux retenus ici n'«existaient» pas en 1950, soit pour n'avoir
pas été composés, soit pour avoir été oubliés, et ressuscités depuis.
Les 101 grands opéras, abrégé et substantifique moelle des Mille et un
opéras (Fayard, 2003), rétablit donc les grands équilibres de quatre
siècles d'histoire de l'opéra. Pour chaque oeuvre, un résumé du livret
expose les ramifications de l'intrigue, un commentaire analyse le
sens de l'oeuvre, ses qualités musicales et sa valeur théâtrale, et un
enregistrement de référence est indiqué. Un outil de connaissance
unique à l'usage de l'honnête homme.