Le recours croissant par certains adolescents
aux automutilations constitue une
réalité préoccupante. Nouvelle psychopathologie
et témoignage d'un nouveau rapport à
son propre corps, la nature solitaire de ces
comportements tend à indiquer que l'adolescent
vise plus le tissu familial que social.
Les antécédents sont souvent marqués par
les maltraitances en particulier les abus
sexuels. Il est impératif de mettre en oeuvre
une stratégie de soins intégrée et multifocale
combinant démarches psychothérapeutiques
et traitements médicamenteux.