Où peut-on sentir, cerner et discerner l'idée même de volonté
générale, quand celle-ci semble se situer, en ses derniers
avatars, quelque part entre le Parlement, les micros-trottoirs,
la télé et Internet ?
Des groupes aux intérêts singuliers, voire un citoyen seul,
peuvent aujourd'hui faire plier la volonté du plus grand
nombre, et renverser ainsi les bases de notre République.
Contester la volonté générale, à l'origine du système représentatif,
c'est rejeter le fonctionnement même de la démocratie.
L'auteur, poursuivant une longue réflexion sur ce sujet
fondateur de notre État de droit, retrace l'histoire philosophique
de la volonté générale, analyse ses dangereuses
métamorphoses à l'ère «multimédiatique», et propose une
refonte totale du Parlement.