D’un naturel sans doute trop dilettante, Antonin Diol vient d’échouer au concours d’entrée à Normale Sup’. Peu lui chaut de devoir trouver une situation médiocre ; alors il se fait carrément livreur chez un pâtissier fort côté de la rue Saint Roch. Il a vingt ans, il se balade en triporteur (motorisé), garde la plus entière confiance en son bel avenir et Paris lui est une fête. Le hasard d’une livraison le met en contact avec un couple très parisien, possédant la jeunesse, l’intelligence et l’argent : un financier rieur et cultivé, Simon Gottwein et sa femme Élise, belle... Ils prennent en main l’éducation d’Antonin, l’emmènent dans les meilleurs restaurants, dans des soirées huppées, en week-ends normands, etc. Antonin est maintenant chez eux tous les soirs, ce qui ne manque pas de bientôt faire problème. Mais Antonin Diol, cet intéressant jeune homme, faux naïf et faux roué, n’aime pas à l’excès les problèmes. Et il vient à peine de commencer son apprentissage de la vie, que la vie parisienne le pousse déjà vers d’autres aventures, tendres et insolites, drôles et contrastées... Claude Vincent, dont Les Lumières d’Andernos ont révélé le vrai talent d’écrivain et de conteur, nous donne avec Les Aventures d’Antonin Diol un roman d’une remarquable finesse psychologique, une fable moderne au ton très personnel, pleine de fraîcheur et d’humour, une symphonie de la jeunesse et de l’imprévu.

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