À partir de la fin des années vingt, la banlieue parisienne se
couvre de baraques.
Les terrains vagues, les vergers, les terres maraîchères laissent
place à l'habitat prolétaire.
Ferdinand, le grand-père de Didier Daeninckx, acquiert une
parcelle d'un lotissement de Stains appartenant à Eugène Grindel,
le père du poète Paul Éluard.
De nombreux destins vont s'y croiser, ceux de Marie, de Jojo,
de Fernand, de Cosette, d'André, de Jean-Lou...
Didier Collobert accompagne ce texte autobiographique de
ses souvenirs d'autres baraques, celles qui furent édifiées à Lorient,
après les bombardements de 1945.
Étrangement, les personnages de la périphérie semblent faire
corps avec les dessins de la ville bretonne, quartiers de bois et de
tôles aujourd'hui disparus...