Aujourd'hui, il n'est guère un hôpital ou
un institut de recherche qui ne garde
systématiquement tout échantillon biologique
«au cas où», alimentant ainsi
tumorothèques, tissuthèques, plasmathèques
ou autres collections d'ADN. À
l'échelle nationale, l'Islande ou le
Royaume-Uni soutiennent déjà des
projets destinés à rassembler les données
de santé associées aux échantillons
de centaines de milliers de personnes.
Par leur nouveauté et leur ampleur, les
«biobanques» apparaissent ainsi à la
fois comme un précieux outil pour la
recherche médicale mais aussi comme
une source de sérieuses préoccupations.
Autant d'enjeux que cet ouvrage dévoile
et analyse ; autant d'interrogations
auxquelles il apporte des éléments
de réponse éthiques, juridiques et
économiques.