Les bons garçons
Ils sont de « bons garçons », de bonne famille, des beaux quartiers. Au volant de leur rutilant cabriolet, lunettes de soleil sur le nez, ils traînent dans les rues de Rome une dolce vita à peine désabusée.
Sur leur Mobylette, Maria Grazia et Raffaella n'ont de richesses que leur jeunesse, leur soif d'ailleurs, leur peau bronzée.
Filles des faubourgs et fils à papa encanaillés n'auraient jamais dû se croiser. Mais dans la torpeur de l'été, l'Italie des années 1970 se rêve sans lutte des classes : à la faveur d'une fête improvisée, tout va déraper. Là-haut, dans la villa balnéaire du mont Circeo, les pulsions transpirent et les masques tombent. Tarentelle pour un massacre...