"Il y a, il faut bien le reconnaître, pas mal d'occasions d'aboyer en ce monde. Et moi, Sophie, je n'ai pas l'intention de passer en sourdine aujourd'hui.
Pour que vous saisissiez comment ça se présente, je vais vous brosser un peu le décor. Nous habitons tous les quatre, pour être précise, je devrais dire tous les douze, dans un de ces immeubles où ils s'entassent les uns pardessus les autres de chaque côté d'un engin qui n'arrête pas de monter et de descendre.
Tous les quatre, c'est lui, le Bougon, elle la Bougonne, mon frère le chat Pépin, et moi qu'ils prennent la peine de descendre dans la rue matin et soir."