Dans ces trois textes, écrits de 1520 à 1522, Machiavel tente de convaincre les Médicis de remettre en fonction le Grand Conseil, institution emblématique de la Florence républicaine de 1494 à 1512, alors même qu’ils l’avaient aboli à leur retour en 1512. Derrière ce pari machiavélien, il y a une position éthique qui n’a jamais abandonné le Secrétaire florentin :
non si abbandonare mai,
ne jamais abandonner, ne jamais renoncer, car c’est là le seul moyen de faire front à la « fortune
»
adverse.
Texte italien établi par
Jean-Jacques
Marchand
Traduction, introduction et notes
de Jean-Claude
Zancarini