Malgré une dimension universelle incontestée dans la littérature latino-américaine et espagnole, la poésie de Delmira Agustini demeure inconnue dans l'espace francophone. Cet ouvrage traduit en français tente de relever le défi et de la faire connaître.
« En paraphrasant la phrase de Shakespeare, on pourrait dire « That is a woman », car en tant que femme affirmée, elle dit ces choses exquises que l'on n'a jamais exprimées »,
écrit le poète et chef de file du mouvement Moderniste Rubén Darío dans son introduction initiant Les calices vides.
À la fois « fleur d'innocence », sculptrice de l'amant imaginaire, femme fatale, Delmira Agustini, poète uruguayenne lyrique, féministe et moderniste appartenant à la Génération de 1900, décrit l'Amour et sa passion démesurée dans son troisième recueil intitulé Les calices vides (1913) dédié à Éros et traduit en français par la poète Monique-Marie Ihry.