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Le 11 juin 1703, Louise-Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine (1676-1753), créait en son château den Sceaux l'ordre chevaleresque de la Mouche à miel. Composée de quarante membres, cette parodie de l'Académie française était dirigée par la princesse qui, pour la circonstance, s'en était autoproclamée « dictatrice perpétuelle ». Le ton était donné… Les fêtes se succédèrent à Sceaux où, selon Voltaire, on s'amusait autant qu'on s'ennuyait alors à Versailles, et Nicolas de Malézieu - le grand ordonnateur des divertissements de la princesse - parlait de cette cour incomparable comme des « galères du bel esprit ». Il fallait un écrin non moins exceptionnel pour accueillir ces débordements d'intelligence et la duchesse ne regarda pas à la dépense : elle fit décorer selon ses goûts - et tout à sa gloire - le château qu'elle venait d'acquérir des Colbert. En 1704, elle demandait à Claude III Audran (1658-1734) de peindre les boiseries de ses appartements et notamment le cabinet des Arts et des Sciences, autrefois si fameux. Un siècle plus tard, celui-ci devait être démantelé, comme l'ensemble de l'ancien château de Sceaux… Rien ne laissait supposer qu'il fût possible de retrouver des éléments significatifs de cet ancien décor. Et pourtant, à la faveur de la redécouverte d'un panneau de bois peint dans une collection particulière, et après une enquête minutieuse, il est aujourd'hui possible de révéler au public un ensemble décoratif exceptionnel du tout début du XVIIIe siècle : jeux, théâtre, musique et danse, lettres classiques et sciences modernes, tout vient témoigner ici des nombreux « caprices de Ludovise »…