Préface d'Yvon Belaval
Le lecteur s'interrogera sur le genre auquel relier ces Causes célèbres. En 1945, Jean Paulhan classait ce qu'il en publiait parmi les «Contes». Je dirais même : «faits divers». De tels faits divers sont quotidiens, privés ; ils n'ont rien des Causes célèbres dont s'occupent les tribunaux. C'est sans doute que nous ne sommes pas assez sensibles à leurs résonances morales. En tout cas, il ne s'agit pas d'«Entretiens sur des faits divers». Chacune de ces «Causes» est aussi «chose» poétique.
Y.B.