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Les chatons gelés, aux yeux de beaucoup – et à juste titre – sont un classique qui devrait être étudié dans toutes les écoles. Dans ce récit-poème paru chez Duculot d’abord (diverses éditions entre 1969 et 1984), puis chez Omer Marchal en 1995, l’écrivain livre son cœur comme l’enfant se livre à sa mère : de toute son âme, de toute sa tendresse, et avec la finesse de son écriture : Tu savais la voix de la forêt et les mots qui t’inspiraient ses chansons. Tu savais... Peut-être aurais-tu pu écrire ce que te disaient les voix de la forêt et de la terre et de la rivière ! Mais voilà ! Tu n’as guère été à l’école. Tu es comme ces chatons trop précoces pour annoncer le printemps et qu’une gelée fait souffrir.
Le gamin rêveur, intelligent, seul et triste, va trouver force, réconfort, connaissance et consolation à jamais : dans les livres ! Et puis un jour je découvris un autre soleil. Dans les livres. Plus jamais je ne serais malheureux !
Un récit-poème tendre et inspirant
EXTRAIT
Je suis né à Herbeumont, le 11 avril 1911. Herbeumont, dans la province de Luxembourg, sur la Semois, est aujourd’hui un gentil village. Mais, à l’époque, celle où je vis le jour, c’était une pauvre bourgade aux rues déjetées, avec des maisons à auvent, au toit de pierres et de mortier. L’alignement des fumiers permettait de mesurer l’état de fortune des cultivateurs, assez nombreux, quoique le village fut un village d’ardoisiers. Mon village a toujours eu la réputation d’être un village pauvre, mais fier. En effet, on n’y connaissait guère de fortune, sauf celle des exploitants d’un magasin qui, depuis des générations, vendait de tout et à crédit.
A PROPOS DE L’AUTEUR
D’Herbeumont, son village natal, à Bouillon en suivant toute la Semois (il rencontrera notamment Georges Delaw, précurseur de la bande dessinée), Marcel Leroy se passionnera pour la nature, la forêt, la rivière. D’abord chroniqueur, il s’adonnera aussi au conte, à la nouvelle, et au roman. Il y dira en outre la misère, la souffrance et la mort, le lot de tant de familles d’ouvriers des ardoisières. Mais on sent aussi, à travers toute son œuvre, tout comme dans les Chatons gelés, cette soif de vivre, de dire les autres, d’éviter la solitude.