Itinéraires de Pèlerinage
L'ouvrage : Une longue introduction retrace d'abord la genèse des Chemins de Saint-Gilles modernes : la ville de Saint-Gilles, la vie du saint ; les routes du pèlerinage, la renaissance de celui-ci en 1965, son devenir. Puis l'auteur rapporte ses réflexions et son témoignage sur ces trente années de pèlerinage.
Le corps de l'ouvrage présente ensuite les principales routes du pèlerinage de Saint-Gilles, les preuves historiques de leur existence, la description minutieuse des anciens itinéraires et des bretelles les plus importantes, ainsi que des conseils pour les suivre aujourd'hui d'aussi près que possible.
L'auteur présente ainsi, successivement, la route d'Orléans à Saint-Gilles (700 km) et ses bretelles (250 km), la route de Rocamadour et de Conques (500 km), celle d'Aurillac et d'Aubrac (300 km), les routes de Toulouse à Saint-Gilles par Castres et par Carcassonne (600 km), et, plus brièvement, la route de Compostelle à Saint-Gilles par Saragosse et Nuria, la route de Rome, la route du Forez et la route de la Vallée du Rhône.
Ces descriptions sont émaillées de réflexions sur les conditions dans lesquelles se déroulaient autrefois les pèlerinages, les difficultés du voyage, le culte des saints, les sanctuaires où les pèlerins faisaient halte, les légendes hagiographiques qu'on se racontait aux étapes, et bien d'autres choses encore.
Voici donc un ouvrage qui est tout à la fois témoignage, livre d'histoire et guide.
L'auteur, en livrant ainsi au public trente années de recherche sur les Chemins de Saint-Gilles, souhaite ouvrir ces routes de pèlerinage largement, à tous et en tous temps, comme le sont aujourd'hui les Chemins de Saint-Jacques. Y parviendra-t-il ? On peut l'espérer car Saint-Gilles, infiniment plus proche que Compostelle, est à la portée de tous. Les chemins qui y conduisent et qui, dans leur majorité, traversent le Massif Central, sont d'une grande beauté. Mais ce n'est là qu'un de leur aspect : l'essentiel, on le sait, est invisible aux yeux, et nul ne peut s'aventurer en pèlerin sur ces chemins sans en revenir plus riche et autre, à la condition de partir dépouillé et disponible.
Saint-Gilles fut, aux XIe et XIIe siècles, le quatrième pèlerinage de la Chrétienté. Ruiné par les guerres successives provoquées par l'intolérance, il a repris vie en 1965, à l'heure oecuménique. Souhaitons lui de retrouver tout son éclat.
Vous aussi, prenez ce livre et prenez la route...