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Pourquoi l’institution chevaleresque, si antique que ses origines se perdaient dans la nuit des temps, pourquoi la chevalerie si florissante aux XIIe et XIIIe siècles, au temps de Frédéric Barberousse, de Richard Cœur de Lion, puis de Saint-Louis, a-t-elle décliné durant les siècles suivants ? Elle scintillait comme l’Excalibur du roi Arthur : avec l’église des cathédrales et des grands monastères, elle était le phare du Moyen Âge à son apogée. Puis, lentement, l’édifice se fissure, la soif inextinguible de l’or ternit la pureté de l’idéal, les fervêtus sur leurs destriers sont défiés par les rustres à Courtrai (1302) et à Morgarten (1315). L’émergence de la bourgeoisie d’affaires n’inquiète guère d’abord les chevaliers qui la méprisent, mais des rois comme Philippe le Bel s’en servent comme des instruments de gouvernement. Ce sont les légistes de Philippe IV qui abattent le plus fier des ordres de chevalerie, les Templiers. L’esprit de croisade se meurt, la chrétienté éclate. À Paris en 1525, les plus intrépides chevaliers de France expirent : en 1526, Louis II de Hongrie tombe sous les coups des Turcs victorieux. Le machiavélisme ignore la foi jurée. Le Don Quichotte de Cervantes brûle ses romans de chevalerie. Une grande page est tournée. C’est cette splendeur puis ce crépuscule que nous raconte Emmanuel Bourassin avec une parfaite maîtrise et une verve qui trouve à s’exercer brillamment dans les récits de batailles, les joutes politiques et les sortilèges d’une fascinante histoire de décadence.