La grande diversité des législations relatives aux collections d'art privées explique pour beaucoup les difficultés qu'il convient de surmonter pour en proposer une synthèse comparative aussi limpide que possible. L'exercice est d'autant plus difficile qu'il n'y a pas de règles communes concernant ces collections.
Par le passé comme aujourd'hui, les collections privées peuvent être considérées comme l'antichambre des musées. Et les mécanismes acquisitifs sont finalement assez semblables, les objectifs de conservation et de transmission obéissent à des logiques voisines.
Les contributions réunies dans cet ouvrage ont été présentées lors de deux journées d'études consacrées aux approches historique et juridique des collections privées qui ont été organisées les 16 et 17 mars 2017 à l'initiative conjointe d'UNIDROIT et de l'ISCHAL (Société Internationale pour la recherche en droit du patrimoine culturel et droit de l'art), avec le soutien de l'Institut des sciences sociales du politique (École Normale Supérieure de Paris-Saclay, CNRS, Université Paris-Nanterre), de l'Università Degli Studi di Milano, du cabinet BonelliErede de Milan et des Instituts IDEP (Institut Droit Éthique Patrimoine) et IEDP (Institut d'Études de Droit Public) de l'Université Paris-Saclay.