1. — Il est un argument qui attire l’attention si ce n’est la sympathie générale : c’est celui des conquêtes récentes de la psychiatrie.
Oui ! Cette science, l’humble servante déjà, le Cendrillon des disciplines médicales, s’est infiltrée dans tant de branches des connaissances, que bien peu peuvent l’égaler par l’abus d’intromission. Elle a donné à la médecine toute une nouvelle et parfaite classification de l’hystérie, elle a élargi le cercle de l’épilepsie, révélé la pathogénie de la pellagre, de l’alcoolisme, de l’ergotisme, et découvert dans le crétinisme, le goître et le mixoedème, toute une chaîne de dégénérescences aussi étendues qu’ignorées, en fournissant les moyens de les prévenir et quelque fois de les guérir.