Dans un hôpital au bord d'une forêt, le plasticien François Arnold installe un jour un atelier.
Dans ce lieu de tendresse, de partage et de création, des vieillards apprennent à peindre. Eux que l'on croyait déjà hors du monde se révèlent intensément présents. Et les oeuvres qu'ils créent sont bouleversantes. Ils viennent, une fois, deux fois, cent fois, heureux d'apprivoiser pinceaux et couleurs. Beaucoup sont atteints de la maladie d'Alzheimer. C'est à leur rencontre que nous emmènent François Arnold et Jean Claude Ameisen qui mêlent dans ce livre leurs voix à celles des patients.
La mémoire qui s'efface n'est pas le blanc de l'oubli. La mémoire qui s'efface n'est pas la perte de l'identité. Au-delà des couleurs, au-delà des mots, au-delà de l'oubli, il y a chez chacun des auteurs de ces peintures la présence d'une vie intérieure qui bat. La présence d'un monde qui n'en finit pas de se construire.
L'intégralité des droits d'auteur de ce livre sera versée à l'association L'Arbre à mains.