Août 1862.
Quelle pitoyable opinion les romanciers n’ont-ils pas de la vertu des danseuses !
Il n’y a pas une nouvelle ou un roman parisien dans lequel on ne trouve soit un banquier, soit un homme du monde, entretenant une danseuse de l’Opéra. Or l’Académie de musique ne compte guère qu’une trentaine de danseuses ; de façon que — même en comprenant les rats et les figurantes — on trouverait bien un millier d’adorateurs heureux pour chacune de ces dames.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.