Une passionnante chronique de Thomas Clerc dans Libération, le 24 février 1917, tire soudain la Bibliothèque malgache d’un côté où elle ne pensait pas aller. Dans ce texte, «Lire ses ennemis», il raconte comment il demandait à ses étudiants, qui ont à peu près tous lu au moins un livre d’Émile Zola, s’ils ont lu un livre de Maurice Barrès. Personne.
Or, insiste Thomas Clerc: «Il est toujours instructif de lire ses ennemis.» En voici un dont la pensée est à la source – non lue, non dite – d’une bonne partie de l’extrême droite française.
Cela mérite, pour le moins, d’être lu. Raison pour laquelle nous proposons aujourd’hui, à quelques jours en France du premier tour d’une élection présidentielle indécise, une version au moins lisible de ce roman.