Se peut-il que notre propre histoire nous paraisse méconnaissable sitôt qu'un autre s'en fait le conteur ?
Les Diaboliques
1855. Allongé dans une sordide mansarde du Marais, Gustave Morgan agonise, dévoré par la vérole et le remords. La confession qu'il livre à son homme de confiance éclaire d'un jour nouveau la vie dissolue qu'il a menée. Croyant soulager sa conscience, il ne sait pas encore que la plus belle ruse du Diable est de vous persuader qu'il n'existe pas.
Cette confession n'est que le prélude à une .succession de retournements de situations qui enserrent peu à peu Gustave et tous ceux qui lui furent chers dans une logique implacable et terrifiante.