Le Chant de la Terre, dont Les Dieux du Grand-Loin constitue le troisième volet, est l'un des cycles
les plus étranges et les plus réussis de la science-fiction.
Le Chant de la Terre est supposé extrait d'un chant épique qui relate l'histoire de l'humanité, plus quelques autres, et qui a tant proliféré au fil des temps qu'il faudrait plus d'un siècle pour le réciter en entier. Nous ne disposons donc que de fragments en cinq volets : La Grande Course de chars à voiles, La Locomotive à vapeur céleste, Les Dieux du Grand-Loin, Le Gnome et Le Roi de l'île au sceptre.
Le cycle conte la mésaventure d'un presque dieu, Starquin le Cinq-En-Un, qui, se promenant dans l'univers des aléapistes, autrement dit des possibles, se trouva piégé quelque part dans l'espace par les champs de mines d'une guerre interstellaire future. Malgré ses pouvoirs, il risque d'y périr d'inanition au bout de quelques millénaires si l'histoire ne peut être réécrite afin de le libérer.
Les Dieux du Grand-Loin raconte, entre autres choses singulières et mystérieuses, la fin de la quête de la Triade composée de trois humains d'espèces différentes : Zozula le Cuidador, Manuel l'humain sauvage et la Fille qui n'avait pas de nom. Vous saurez comment ils affrontèrent les Loups du Malheur et les vainquirent finalement, contribuant pour leur part, petite mais essentielle, à la libération de Starquin, le presque dieu, comment la Fille, une néoténite qui ressemblait a un bébé de taille adulte, finit par devenir une femme parfaite, et comment Manuel l'aima successivement sous ses deux formes...