Les dieux parlent.
Ils disent
Celui-là qui est si jeune, juste objet de la dilection, qui est pur et que tu av élu.
Qui vant plus que tot de tout son possible, Celui-là que tu aimes, si beau dans sa ferveur, Tu te dois de l'embellir, Nuit et jour, sans qu'il le sache, N'oublie jamais la sagesse, vertu de son désir, N'abîme son bonheur, récompense de les affres et de tes peines.
Eloges, non exempts de sourires moqueurs, de tragique voilé, qui se sont placés sous l'égide de Théocrite : «Ils ont donc existé, ces garçons de l'Age d'Or, à qui il suffisait d'aimer pour être aimés eux-mêmes.» Eloges done de la jeunesse, de la beauté, du bonheur à prendre. De la mémoire du bonheur. Les dieux parlent fait suite à Hérodote éros (Editions Fata Morgana), et sera suivi des Inscriptions.
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